Citations

Bhagavad Gita :

« Celui dont le cœur est étable en yoga contemple d’un regard égal le Soi dans tous les êtres et tous les êtres dans le Soi. »

« Celui qui voit l’égalité partout ainsi qu’en lui-même, que ce soit bonheur ou chagrin, on le dit un yogi parfait. »

« Pour chacun d'entre nous, l'Univers commence par ça : ce que tu sens, ce qui te permet de voir, d'écouter, de percevoir à la fois ton monde intérieur et le monde extérieur. » Hubert Reeves

On peut voir de bien des façons. On peut être aveugle de bien des façons. » Frank Herbert

On ferme les yeux quand on s'embrasse, quand on rêve, quand on pleure, quand on imagine.. parce que les plus belles choses de ce Monde sont invisibles.

« Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin. Cherchez ce qui vous fait vibrer. Parce que ce dont le monde a besoin, c'est de personnes qui vibrent avec la vie. » Harold T. Whitman

« L'oeil... Tout l'univers est en lui, puisqu'il voit, puisqu'il reflète. » Guy de Maupassant

‎"Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire." George Orwell

"Vulnérabilité .... 

La Vulnérabilité... c'est d'avoir le courage de tout laisser venir vers Soi .... autant le Négatif que le positif .... afin de libérer toutes ses mémoires .... 

Rien ne résiste ... à celui qui a aucune résistance ....."

M. Morini

« Le corps est cet étrange objet qui utilise ses propres parties comme symbolique générale du monde et par lequel en conséquence nous pouvons fréquenter ce monde, le "comprendre" et lui trouver une signification ».
Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Gallimard, 1945, p. 272.


« Plus on va dans l'infime, plus on a de chances de trouver l'universel. » Philippe Delerm

"La meilleure motivation pour changer, ce n'est pas la peur de mourir mais la joie de vivre." Dr Dean Ornish

"La bouche garde le silence pour écouter parler le coeur." Alfred de Musset

"La caresse recrée l'être qu'elle caresse." Jean-Paul Sartre


"Plus tard, bien plus tard, j'ai regretté de ne pas l'avoir écoutée le jour où elle m'a demandé de l'aider à mourir. Ce jour-là, je me suis donné le sentiment d'être fort et moral, mais je n'avais rien compris.
Elle ne voulait pas que je l'aide à mourir, elle voulait que je l'aide à parler. A vider son sac. A me raconter. A me confier ce qu'elle regrettait.
Il suffisait que je dise : Raconte-moi, je t'écoute.
Mais je ne l'ai pas fait.
Longtemps je me suis demandé pourquoi.
Pourquoi je n'ai pas osé, finalement, aider mon père à mourir.
Pourquoi je n'ai pas voulu entendre ma mère dire sa fatigue de vivre."
p. 27-28

"A l'Unité de la douleur, on recevait des femmes et des hommes qui souffraient.
Tout le temps. Depuis longtemps.De tous les côtés.
Beaucoup avaient des douleurs qui n'avaient jamais été étiquetées, jamais été identifiées. Leurs médecins n'y pouvaient rien et leur avaient dit parfois que c'était dans leur tête.
On ne leur avait pas appris que dans la tête, il y avait le cerveau ; que la douleur, le cerveau la perçoit et, parfois, la produit. Quand les gens disent qu'ils ont mal, ils ont mal. Dire que c'est "dans leur tête", c'est dire : "Vous avez mal parce que vous avez mal."
Autant leur donner un coup de marteau."
p41

"Mais parfois, tout ce qu'on fait pour soulager, rassurer, entourer, ne suffit pas. Parfois, la douleur n'habite ni le corps ni la pensée. Ce n'est plus exactement une douleur, mais le vide laissé par un morceau de soi arraché à l'emporte-pièce. Une absence, insondable, impossible à combler. Un manque.
C'est ce qu'on ressent lorsqu'on passe toutes ses journées sans personne à qui parler sans personne qui s'approche et se penche et met ses bras autour de vos épaules pendant que vous lisez assis dans le canapé, sans une main à effleurer lorsqu'elle ne fait que passer, sans un sourire à donner ou saisir.
L'absence de l'autre est un enfer aussi."
p51

Martin Winckler En souvenir d'André

«Les plus belles âmes sont celles qui ont plus de variété et de souplesse. » 
Montaigne

"La perception dispose de l'espace dans l'exacte proportion où l'action dispose du temps."
Henri Bergson Matière et mémoire 



Le lieu où l’indicible devient réel, c’est le corps ! Jacques Lacan

La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,

Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
Baudelaire

La Méditation au Quotidien
"La méditation est une voie très ordinaire qui m'invite à vivre ma vie quotidienne dans toute sa simplicité. Etre conscient c'est comme une sorte de filtre qui élimine naturellement ce qui est faux et qui laisse passer ce qui est vrai."
http://www.meditationfrance.com/journal/editorial.htm

"La vie est en toute chose. Mais de quelle façon nos esprits étroits et confus appréhendent-ils la vie ? C'est cela qui est important et non pas la description de ce qu'est la vie. Toutes les questions et les réponses dépendent de notre approche de la vie."
Krishnamurti

Le monde est éternellement sous réserve de modifications. Nous percevons ces changements comme étant favorables ou défavorables, selon l'état de notre esprit. Ainsi nous éprouvons le bonheur et le malheur. La cause du malheur est notre asservissement aux sens et aux objets extérieurs. Cette passe par notre esprit, à cause de certains samskaras (impressions latentes) ou avidya présents dans ceux-ci peuvent être enlevés par la pratique du yoga "
AG Mohan S T. Krishnamacharya His Life and Teachings 

"Se voir comme les autres nous voient est un don fort salutaire. Voir lesautres comme ils se voient est tout aussi précieux." Aldous Huxley (Extrait de The Doors of perception)

"Le langage est notre corps et notre air, notre monde et notre pensée, notre perception et notre inconscient même." Philippe Sollers (Extrait du Logique)

"La perception n'est pas le constat d'une réalité objective, elle est la négociation d'une présence au monde.  "

Derrick de Kerckhove (Extrait d’une interview dans Libération - 29 septembre 2001)

Mandela

"L’intérieur et l’extérieur s’interpénètrent, et un organisme vivant est à la fois le produit et le lieu de cette interaction." Richard Lewontin (extrait de " La triple hélice " )


"Le présent au sens d’instant nous échappe, ... nous ne saisissons que des intervalles de durée, ... nous percevons la succession à la manière d'une mélodie, donc comme un tout, ce qui implique encore la pénétration du présent par le passé" Albert Burloud


"La simplicité, c’est la complexité résolue" Constantin Brancusi, sculpteur roumain


"Le présent au sens d’instant nous échappe, ... nous ne saisissons que des intervalles de durée, ... nous percevons la succession à la manière d'une mélodie, donc comme un tout, ce qui implique encore la pénétration du présent par le passé" Albert Burloud


"Tous ceux qui survenaient et n’étaient pas moi-même amenaient un à un les morceaux de moi-même." Guillaume Apollinaire " Alcools " (1913)


"Nous-même derrière nous-même, caché
Devrait le plus nous surprendre." Emily Dickinson


"Les métaphores qui, dans de nombreuses langues, expriment la souffrance, l’abandon et le deuil avec les mots de la douleur corporelle ne relèvent pas de la seule licence poétique..." Nicolas Danziger


"Le monde subjectif est aussi un monde intersubjectif, le monde du «Moi» et du «Toi», et tracer une frontière entre les deux n’est pas facile parce que les autres font partie de nous." Siri Hustvedt


"Rien ne devient jamais réel tant qu’on ne l’a pas ressenti." John Keats

"Toutes nos expériences, y compris cette conversation, ont lieu dans le passé.  

Même s’il ne s’agit que de millionièmes de seconde.  
La caméra que je regarde en ce moment se trouve à quelques mètres. Elle est donc, depuis quelques millionièmes de seconde, déjà dans le passé par rapport au temps indiqué sur ma montre.  
Le signal met du temps à arriver. La lumière que reflète la caméra, ou que tu reflètes, me parvient avec un décalage. Un décalage infime, car la vitesse de la lumière est rapide.   
- Combien de temps met la lumière à nous parvenir de la lune ? Un peu plus d’une seconde. 
- Et du soleil ? Huit minutes.   
Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont au moment où nous  les voyons. Non, c’est ça le piège. Le présent n’existe pas. C’est vrai. Le seul présent qui pourrait exister, c’est ce qu’il y a dans mon esprit. C’est ce qui se rapproche le plus du présent absolu. Et encore… parce que quand je pense, le signal tarde à se déplacer entre mes sens.  
Il y a un décalage."

Gaspar Galaz dans le film de Patricio Guzman. Nostalgie de la lumière.

"Pour la plupart d’entre nous, il y a seulement le moment auquel nous ne prêtons  

Pas attention, le moment à l’intérieur et à l’extérieur du temps, 
L’accès de distraction, perdu dans un rayon de lumière du soleil, 
Le thym sauvage non vu, ou l’éclair de l’hiver, 
Ou la chute d’eau, ou la musique entendue si profondément  
Qu’elle n’est pas entendue du tout, mais tu es la musique 
Tant que dure la musique. […]  
Ici le passé et le futur 
Sont conquis, et réconciliés." 
TS Eliot. Four Quartets.

"Quelque chose parla en entrant dans le silence, quelque chose se tut, 

quelque chose alla son chemin".
Paul Celan. Köln, Am Hof. Lettre à Ingeborg Bachmann.

"Ce que j'essaie de vous traduire est plus mystérieux, s'enchevêtre aux racines même de l'être à la source impalpable des sensations." J. Gasquet, Cézanne