III. Vers la clairvoyance


www.livre-psychologie.com

Apprendre  à percevoir l’imperceptible

Comme nous le montrait l’histoire des aveugles, l’humain porte son attention sur ce qui est le plus apparent et forge ainsi sa perception du monde. Il apprend donc à percevoir une réalité extrêmement limitée qu’il cherche à valider constamment par des éléments très concrets de son environnement immédiat. Pour cette raison, changer son expérience intérieure reste difficile car dans une situation donnée, son esprit se fixe sur un élément particulier et en déduit qu’il constitue l’unique perception possible. Puisque cette attention est orientée en fonction de nos croyances, nous comprenons mieux pourquoi il est difficile de percevoir des réalités extérieures à ces dernières. Comme les aveugles l’ont fait cinq ans après la première expérience, nos schémas mentaux restreignent trop souvent notre vie à des préjugés nous empêchant de percevoir la réalité dans toute son ampleur.

Malgré notre tendance à chercher des preuves de la validité de nos croyances, de nombreuses situations quotidiennes nous permettent pourtant d’élargir le regard sur le monde et ainsi revoir les croyances qui nous maintiennent dans une vision limitée. Pour ce faire, il faut reconnaître les mécanismes s’opérant en nous tout en réalisant que les limites imposées à notre vie ne constituent pas « la » réalité mais bien « notre » réalité. Dans ces conditions, nous devenons capables de changer la qualité de notre expérience. Ainsi, plus les jugements portés sur les autres ou sur nous-mêmes s’estompent, plus notre ouverture se développe face aux évènements qui se produisent autour de nous. Il est alors possible de se rapprocher de notre idéal et lutter efficacement contre l’entropie, cette force naturelle nous incitant au statu quo.

Percevoir l’imperceptible, c’est aussi apprendre à observer les évènements du quotidien sous un angle différent.  C’est sans doute l’histoire suivante (celle de Jean) qui évoque le mieux cette capacité. Percevoir ces situations contribue grandement à renouveler sa vision du monde.

 « Par sa situation financière précaire, Jean a adopté un mode de vie de simplicité extraordinaire où la lecture et le travail intérieur prennent une place importante. Pour se procurer des livres à bas prix, il doit se rendre dans des librairies de livres usagés où il revend ceux qu’il a lus.

Par une journée d’hiver, il se rend donc à son endroit habituel. Au commis, il montre les livres qu’il veut vendre. L’homme à la caisse ne lui offre que 6 $ pour des livres que Jean juge en valoir 12$. Une vive discussion s’en suit. L’homme à la caisse est inflexible sur le prix.

Voyant l’intransigeance du commis, Jean décide d’arrêter de discuter. Il ressent néanmoins un sentiment d’injustice. Il va donc chercher les  livres qu’il veut acheter. Au retour, il constate qu’il y a un nouveau caissier. Jean achète donc les livres en nourrissant un sentiment d’injustice. Parvenu à la station d’autobus, il jette un coup d’œil sur la facture et constate que le deuxième vendeur n’a pas chargé un livre d’une valeur de 5.99$. Par souci d’honnêteté, il décide de retourner voir le deuxième commis en lui soulignant son erreur. Ce dernier, ravi par l’attitude de Jean, décide de le laisser partir sans modifier la transaction.

Tout souriant, André entre dans l’autobus en ayant une petite pensée sur la justice parfois déroutante de la vie.»

Adultes, nous avons habituellement une vision très arrêtée des choses sur divers aspects de la vie. Ces croyances, qu’elles soient réalistes ou non, sont nées d’expériences, de discussions et de rencontres ayant eu un impact sur nous. Même si l’apprentissage des croyances s’est fait dans un milieu très restreint et hermétique (notre famille) par rapport à l’ensemble de ce que le monde peut offrir, nous croyons que l’expérience humaine dans son ensemble est limitée à ce que l’on croit. Nous limitons ainsi notre bonheur en fonction des croyances apprises dans notre environnement immédiat durant l’enfance.
          
Lorsque nous découvrons, à l’âge adulte, de nouvelles façons d’expérimenter le monde dans lequel nous vivons, nous cherchons désespérément des situations et des rencontres susceptibles de nous plonger dans un sentiment de bien-être. Nous avons alors ce désir de nous épanouir à travers un quotidien à la hauteur de ce que nous commençons à découvrir en nous.

           Il faut néanmoins déployer beaucoup de volonté pour faire une expérience différente de la vie. La clé pour ouvrir l’accès à ces changements consiste à se départir des vieux modèles de pensées valables dans certaines étapes de la vie. En effet, des réactions peuvent être pertinentes à une période particulière de notre histoire. Celle ou celui qui provient d’une famille dysfonctionnelle a pu apprendre, pendant sa jeunesse, qu’il était préférable de s’exprimer le moins possible. Cette réaction était peut-être appropriée à cette période mais, à l’âge adulte, elle constitue parfois un frein à son épanouissement. Il faut donc revoirces réactions et les adapter sans cesse aux réalités du moment en puisant en nous la force nécessaires dans l’application de ces changements.

Une chose importante à l’enfance peut très bien ne plus l’être à l’âge adulte. C’est un processus normal chez toute personne et il faut rester prêt, tout au long de la vie, à accepter et à accueillir ces changements parfois majeurs qui se présentent. Les perceptions, les croyances et certaines valeurs peuvent disparaître ou ne pas occuper la même place ou la même importance à diverses périodes de la vie. L’ouverture d’esprit est cette capacité de comprendre que notre perception du monde n’est que le fruit des apprentissages que nous avons faits dans un milieu assez restreint.
          
Lorsque nous maintenons cette écoute, cette ouverture à ces petits hasards riches de sens, nous développons une vision beaucoup plus large des situations qui nous arrivent. Chaque rencontre, chaque difficulté ou chaque moment bouleversant est porteur de leçons positives et possède un sens bien réel. Pour ce faire, repensons à ces rencontres ratées ou à ces difficultés surmontées qui nous ont finalement envoyé de magnifiques cadeaux que les croyances négatives nous avaient empêchés de percevoir.
                     
Dans le but d’élargir notre perception et d’accéder à une vision de la vie où nous sommes des artisans de notre bonheur, il est important de nous concentrer sur les nombreux moments agréables de la vie. Plus nous serons aptes à les ressentir réellement au quotidien, plus nous deviendrons capables de créer les circonstances dans lesquelles ils surviennent. En fixant notre esprit sur la douceur, nous devenons créateurs de cette dernière. En fixant notre esprit sur la solidarité, nous devenons créateurs de celle-ci. En nous attardant sur l’amour, nous devenons des créateurs d’amour tout en étant des artisans de ce monde dans lequel nous aimerions tous vivre. Peu importe nos conditions matérielles, il est possible de recréer le monde à partir de maintenant. Pour ce faire, il faut apprendre à gérer notre attention sur des éléments nouveaux.
          
Lorsque nous devenons conscients de l’existence d’une chose (qu’elle soit positive ou négative, réelle ou irréelle), nous nous prédisposons à l’accueillir davantage. Devenir conscient d’une chose ne signifie pas que cette chose soit réelle. Elle signifie seulement qu’elle l’est pour nous, voilà l’essentiel.
          
Par exemple, il est très difficile de vivre une relation amoureuse satisfaisante si nous croyons celle-ci impossible. Avec cette pensée qui occupe notre esprit lorsque nous rencontrons quelqu’un, nous cherchons à confirmer inconsciemment notre croyance par des gestes et par des paroles bien précises : nous nous désengageons très vite; nous fixons notre esprit sur toutes les difficultés (ce qui est bien normal maintenant que nous comprenons le rôle de l’entropie); nous soulignons en premier ce que nous n’aimons pas chez l’autre; nous ne communiquons pas nos malaises car nous sommes persuadés que rien ne peut changer; nous blessons avant d’être blessés; nous ne nous engageons jamais vraiment complètement. Ces réactions sont bien réelles pour celui ou celle qui entretient une croyance négative sur les relations amoureuses.


Élargir les perceptions du monde qui nous entoure nous permet donc de porter un regard nouveau sur soi et sur l’ensemble des interactions vécues. C’est ce regard nouveau qui changera notre vie comme nous le désirons vraiment.

« Les enfants ainsi que certaines personnes en fin de vie (suite à une maladie) semblent avoir une perception des autres et de leur environnement beaucoup plus large que la plupart d’entre nous. On peut souvent remarquer chez ces gens une capacité extraordinaire à comprendre et à ressentir les émotions des autres. Ce principe s’explique plus facilement lorsqu’on comprend que le cadran physique et intellectuel cède la place au cadran spirituel / intuitif et émotif. En élargissant ces cadrans, nous devenons réceptifs aux connaissances et aux réalités qui se situent à un autre niveau de conscience. »

Changer de vie signifie, avant tout, changer son expérience intérieure. C’est elle qui détermine la nature des émotions vécues et ainsi, la qualité de sa vie.


http://www.livre-psychologie.com/livre_psychologie_changer_fichiers/perception_imperceptible.htm


Les composantes du filtre de perception

La perception du monde qui nous entoure se fait par l’entremise d’un réseau complexe de réponses mentales apprises et entretenues par des facteurs culturels (code culturel, croyances, langue, religion, valeurs) et individuels (émotions, estime de soi, expériences personnelles, connaissances théoriques, intuitions, préjugés et santé physique). C’est l’interrelation de ces composantes qui façonne et oriente la perception du monde et donc, la façon dont nous intériorisons chaque situation extérieure. Un tel ensemble est aussi appelé le filtre de perception. Ce dernier détermine en grande partie le niveau de bien-être : c’est lui qui dicte ce sur quoi est portée l’attention. En d’autres mots, nous vivons une vie (nous en faisons l’expérience) orientée par l’ensemble des composantes de ce filtre. Les apprentissages, expériences, jugements, et sensations, que l’on vit au quotidien, sont dictés par ce dernier, lequel dicte ce qui est bien ou mal, vrai ou irréel, important ou futile. Il constitue notre «réalité» en quelque sorte.
http://www.livre-psychologie.com/livre_psychologie_changer_fichiers/composantes_perception_du_monde.htm

Les intuitions ont la faculté d’être variables d’une personne à l’autre et même d’une période à une autre. À certains moments, les intuitions sont faillibles aussi. Pourtant, il survient des situations extraordinaires où sans comprendre sa provenance, une impression  très forte établit la certitude de la suite d’une situation. Émerveillés, nous sommes surpris de voir notre intuition confirmée. Ces moments particuliers de l’existence permettent de toucher le mystère dont la vie est porteuse. 
La capacité à ressentir ce qui n’est pas dit a une grande influence sur la perception du monde. Lorsque nous sommes ouverts à nos intuitions et que nous avons appris à les écouter, la perception du monde peut se révéler très étendue. Il est  possible de développer cette faculté en apprenant à se connecter sincèrement sur le vécu des autres tout en laissant de côté nos conditionnements culturels.. Ceci demande une grande capacité d’écoute qu’il est néanmoins possible de développer à tout âge.
http://www.livre-psychologie.com/livre_psychologie_changer_fichiers/intuition_perception.htm


« Changer - La psychologie du changement »

Toutes ces perceptions tactiles, olfactives et auditives permettent d'acquérir des sensations nouvelles du monde qui nous entoure mais cette intensité des stimulations favorise aussi la naissance de l'individu que nous serons.



Les émotions, comme nous dit le chinois, doivent être des manifestations ponctuelles mais qui ont très rapidement une action sur le corps, le psychisme et le comportement. Les émotions peuvent permettre une adaptation aux événements, représenter une forme de communication libératrice. Elles ne devraient pas stagner car elles engendreraient rapidement des troubles au niveau physiologique. La connaissance du tao et des émotions en lien avec chaque élément permet cette prise de conscience nécessaire à l'évolution de ces mêmes émotions et donc d'éviter leur stagnation et l'apparition de la maladie.
Celui qui annonce que la maladie surgit brutalement se trompe ! Si vous avez bien compris ce que j'ai écrit plus haut, la maladie est la conséquence de petits déséquilibres, d'état émotionnel mal géré, de non-conscience de nos actions, nos paroles. Cette maladie, lorsqu'elle survient, est là pour vous obliger à changer vos modes de fonctionnements au quotidien, pour prendre conscience et casser votre rythme de vie... ou de survie. Pour être en bonne santé vous êtes donc obligé de vous écouter, vous, et votre dispositif naturel, trouver une réponse adaptée pour donner du sens à ce qui vous arrive. Votre corps garde en mémoire vos traumatismes, vos conflits, votre tristesse de la vie intra-utérine à l'âge adulte. A vous de laisser venir à la conscience ce qui est parfois dans l'inconscient, à vous de mettre du soleil dans votre vie, à vous d'avoir confiance en la vie, à vous de libérer vos émotions d'une manière juste, sans blesser l'autre, à vous de trouver la volonté de dépasser les souffrances du corps et du psychisme pour enfin vivre en paix.
De l'embryon à l'âge adulte, naissance de la vie et de la maladie
par Maud Ernoult 
http://www.souffledor.fr/actualite/article_de-l-embryon-a-l-age-adulte-naissance-de-la-vie-et-de-la-maladie_4_1703.html

Très schématiquement, on peut représenter les trois premières vagues de la psychologie moderne comme s’intéressant à l’être humain dans sa dimension ‘personnelle’, cherchant à comprendre son fonctionnement et à trouver des solutions à ses souffrances. La psychanalyse explore les mécanismes inconscients qui régissent nos comportements, le comportementalisme se concentre sur les stimuli extérieurs, la psychologie humaniste ramène le tout vers un processus de croissance dans lequel l’être humain trouve l’harmonie en s’ouvrant à sa dimension émotionnelle, équilibrant le corps, les émotions et le mental. Nous sommes toujours exclusivement dans la ‘personnalité’. 
Avec la quatrième vague, nous découvrons enfin que nous possédons des ressources illimitées, nous permettant de radicalement transformer notre espace intérieur en nous désidentifiant de notre ‘personnalité’, l’étreignant certes avec tendresse, mais en nous identifiant à cette dimension de notre être qui se trouve au-delà de la triple dimension corps-émotion-mental. Les émotions sont de l’énergie, les pensées sont de l’énergie, le corps physique est un véhicule qui nous permet de faire l’expérience de la vie et d’être créatifs dans la dimension matièrelle. Il répond, lui aussi, à cette dimension supérieure qui le maintient dans un équilibre biologique fonctionnel. Qui nous sommes réellement ne peut être que cette Présence de pure conscience, de lumière et d’amour, qui fait des choix (ou n’en fait pas), qui dirige notre expérience de vie mais ne s’identifie pas à cette expérience. La souffrance est le résultat de la perte de cette connexion intérieure. La guérison vient en la rétablissant.

La psychologie transpersonnelle met en évidence, sur la base de ses recherches, que le cerveau n’est pas le siège de notre conscience. Il n’est qu’une interface sophistiquée entre la conscience et le corps. Il est le récepteur d’informations qui sont traduites en signaux électriques, qui à leur tour permettent au corps physique de fonctionner et d’exécuter les instructions reçues. De toute évidence, la dimension de ‘conscience’ qui gère tout cela est bien plus vaste que notre moi conscient, la partie de notre être à laquelle nous avons accès dans notre état de veille normal. Elle inclut les différents niveaux de notre être qui se situent au-delà de notre mental conscient, au-delà de notre personnalité. Certains auteurs ont utilisé le terme de ‘supraconscient’, dans le soucis de la différencier de ce qui est communément compris comme étant l’inconscient ou le subconscient. 

Le paradigme transpersonnel représente une étape conceptuelle majeure. Il offre un fondement solide permettant de sortir d’une vision mécanistique et unidimensionnelle de la vie dans laquelle la science moderne s’est trop longtemps enfermée. Il ouvre la voie à une science multi-dimensionnelle, comprenant enfin que la vie résulte d’une interaction beaucoup plus complexe entre des niveaux d’existence sur des plans différents, physiques et non-physiques, linéaires et non-linéaires, dans et en-dehors de notre perception de l’espace-temps. La perspective transpersonnelle fait désormais irruption dans de multiples secteurs de la science. Elle ne relève plus de la religion ou de la philosophie. Il ne s’agit plus de croire ou de ne pas croire. Il s’agit d’observation scientifique.

Comment cette perspective transpersonnelle se traduit-elle pratiquement en une approche psychothérapeutique efficace ? Comment développer cet ancrage dans un espace intérieur d’où nous pouvons faire l’expérience de la vie avec tout le luxe de nos ressources profondes plutôt que dans la misère de notre impuissance ? Comment accéder à cet espace, et comment amener d’autres à y accéder ?... 

Les approches peuvent varier d’un thérapeute à l’autre. Cependant, idéalement, un thérapeute transpersonnel offre une approche globale, combinant en même temps la perspective transpersonnelle, un recentrage sur le corps et une orientation vers la solution. Il se concentre sur le travail intérieur en combinaison avec les processus verbaux. Au-delà de l’écoute, de l’empathie et du soutien à son client, le thérapeute fournit la guidance nécessaire qui permet au client d’identifier et d’accéder à ses différents espaces intérieurs. Il est accompagné dans un apprentissage destiné à maîtriser ce travail intérieur et à retrouver un sens de puissance, de confiance et une totale capacité à faire face. Le thérapeute se préoccupe davantage d’enseigner des compétences précises plutôt que de résoudre des problèmes. Les difficultés rencontrées sont identifiées comme des sensations dans le corps plutôt que des problématiques extérieures. Elles sont solutionnées dans le corps plutôt que dans la tête, ce qui en soi représente un recadrage fondamental et relâche sensiblement la pression tant pour le client que pour le thérapeute. Il n’y a plus rien à comprendre, il n’y a qu’une réalité intérieure à rencontrer et à transformer. Le client est ramené vers l’instant présent, ramené de l’extérieur vers l’intérieur, de la tête vers le corps, d’un espace d’impuissance vers un espace de puissance, de la confusion vers un choix clair et conscient, du combat extérieur vers l’observation et l’acceptation de sa réalité intérieure.

Tout, en somme, n’est qu’une question d’identité : qui choisissons-nous d’être? A quoi suis-je en train de m’identifier ? Le thérapeute invite son client à accéder, puis ensuite à s’identifier à ce qui peut être appelé le ‘parent intérieur’, cet espace d’attention qui, lorsqu’il est pleinement présent, fournit les ressources d’amour et de sécurité indispensable au processus de guérison intérieure. Depuis cet espace, le client peut pleinement rencontrer son espace blessé, comme s’il rencontrait son ‘enfant intérieur’. Accepter de ressentir, tout en cessant de penser, constitue un pas important vers la restauration d’un état d’harmonie, comme une réconciliation entre des dimensions intérieures qui précédemment s’ignoraient. L’enfant intérieur retrouve enfin son parent intérieur, celui qu’il n’a jamais cessé de rechercher (généralement dans des projections, à l’extérieur de soi) et qu’enfin il trouve là où il est réellement: à l’intérieur de soi, pleinement présent. 

Si cette approche peut ne pas être la panacée universelle qui permet de résoudre toutes les difficultés possibles, elle est néanmoins fondamentale et déterminante dans la plupart des cas. Elle offre au thérapeute une meilleure compréhension de la logique et des conditions du processus de guérison intérieure, et donc de ce qu’est son métier. Elle clarifie sensiblement les stratégies psychothérapeutiques. Elle procure de nouveaux outils et simplifie le travail thérapeutique tout en augmentant son efficacité.

La thérapie transpersonnelle, peut-être davantage encore que les autres approches psychothérapeutiques, requiert de la part du thérapeute un haut degré d’harmonisation intérieure, un solide alignement sur ses propres ressources d’amour et de sagesse. On ne peut espérer guider quelqu’un sur un chemin qu’un n’a pas parcouru soi-même. Une grande familiarité avec le travail intérieur proposé est indispensable. La maîtrise du mental, la transmutation de l’énergie émotionnelle, le recadrage des schémas de croyance, le recentrage dans l’instant présent, un solide sens de responsabilité et de confiance… sont des compétences à pratiquer en permanence. Le thérapeute transpersonnel sait que son savoir-faire repose essentiellement sur son savoir-être. 

Psychothérapie transpersonnelle : la quatrième vague 

par Michel Claeys Bouuaert
http://www.souffledor.fr/actualite/article_psychotherapie-transpersonnelle-la-quatrieme-vague-par-michel-claeys-bouuaert_1_1466.html

 SIXIEME CHAKRA : AJNA chakra en Sanscrit, signifiant savoir, percevoir ou diriger.
par Le coeur sur la main


Il se situe au niveau du front, au sommet d'un triangle, dont la base est constituée par nos deux yeux.


Son élément est le son intérieur.

Sa correspondance physique se fait avec le cervelet, le nez, les sinus, le système optique, le système auditif et le visage.


Au niveau émotionnel il nous mène de la cristallisation à la transparence.

Sa couleur est l’indigo.

Ce centre est rattaché à tous nos sens ainsi qu’aux perceptions extra sensorielles : intuitions se manifestant par les perceptions internes de nos sens.

C'est notre poste de commande central, qui s'éclaire, lorsque nous acceptons le libre passage des énergies à travers nous.

Il est relié au corps planétaire, appelé aussi corps Bouddhique.

Au niveau de conscience qui lui correspond, nous pouvons à volonté utiliser les informations contenues dans l'inconscient collectif et aider ceux qui le souhaitent à retrouver leur chemin.

C’est le chakra des clairvoyants. Sa transparence permet l'accès instantané à la conscience planétaire. Les vérités liées à ce plan sont conçues dans la perception de l’unité et dégagées du jugement. Nous pouvons en libérant la conscience de ce centre harmoniser notre itinéraire avec nos besoins évolutifs. Il est comme un grimoire ou tout est écrit, mais les informations qu’il contient peuvent se modifier à chaque instant en fonction des nouvelles ouvertures de conscience réalisées.

A ce niveau, nous réalisons que nous sommes tous liés, et que nos projections interfèrent avec celles de notre entourage dans la création du monde « réel ».

Nous vivons notre réalité en fonction de ce que nous avons décidé de croire, mais également en fonction des croyances de notre entourage, concernant cette réalité.


CORPS ETHERIQUE PLANETAIRE OU BOUDDHIQUE :

Ce corps permet l’intégration de l’esprit dans la matière.

Il est constitué d’une vibration sonore et offre à l’énergie un passage du subtil au solide, du rapide au lent.

Vous pouvez imaginer ce corps comme un entonnoir, recueillant des gouttelettes correspondant à la condensation de l’esprit, et les entraînant à s’écouler dans la matière par un mouvement continu .

Il permet à l’esprit d’investir la matière.

La conscience de ce corps apporte la connaissance intuitive du chemin de vie dessiné par l’être intérieur.

Ce chemin peut être transformé ou complété, en fonction de la constance de notre progression.

Dans la conscience de ce corps, le temps n’existe pas, passé et futur sont réunis dans un même espace.

Certains d’entre nous accèdent à travers lui à des visions prémonitoires qui trouvent leur utilité en ce qu’elles permettent à l’intéressé de savoir vers quoi il se dirige et d’adapter son attitude pour consolider ou éviter les évènements dessinés.

   




"Les pensées, les émotions, les perceptions sensorielles et toutes vos expériences composent le contenu de votre vie. "Ma vie", c'est ce dont vous tirez votre sentiment de soi, et "ma vie, c'est du contenu, ou du moins ce que vous croyez.

Vous négligez continuellement l'évidence même : votre sens le plus intime du Je Suis n'a rien à voir avec ce qui se passe dans votre vie, ni avec son contenu. Ce sentiment de Je Suis est uni au Présent. Il est toujours le même. Dans l'enfance et la vieillesse, la santé ou la maladie, le succès ou l'échec, le Je Suis - l'espace du Présent - demeure inchangé en profondeur. Comme vous le confondez habituellement avec le contenu, vous ne le vivez, comme le Présent, que d'une manière faible et indirecte, par le contenu de votre vie. Autrement dit, votre sentiment d'être est obscurci par les circonstances, e flux de votre pensée et les milles choses de ce monde. Le Présent est assombri par le temps.

Vous oubliez donc votre enracinement dans l'Etre, votre réalité divine, et vous vous perdez dans le monde. La confusion, la colère, la dépression, la violence et le conflit surviennent lorsque les humains oublient qui ils sont.

Pour retourner chez soi, il est facile de se rappeler la vérité :

Je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions, ni mes perceptions sensorielles, ni mes expériences. Je ne suis pas le contenu de ma vie. Je suis la Vie. Je suis l'espace dans lequel se produit. Je suis la conscience. Je suis le Présent. Je Suis."


ou encore :
"Tout comme l'eau peut être solide, liquide ou gazeuse, on peut considérer que la conscience est "gelée" sous forme de matière physique, "liquide" sous forme de mental et de pensée, ou sans forme, en tant que conscience pure.
La conscience pure, c'est la Vie avant sa manifestation, et cette Vie regarde le monde de la forme à travers "vos" yeux, car la conscience est votre nature. Lorsque vous savez que c'est ce que vous êtes, vous reconnaissez en tout. C'est un état de clarté perceptuelle complète. Vous n'êtes plus une entité chargée d'un lourd passé qui devient une grille conceptuelle à partir de laquelle chaque expérience est interprétée.
C'est en percevant sans interprétation que l'on peut sentir ce qui perçoit. Le mieux que l'on puisse exprimer par le langage, c'est que la perception entre en action dans un champ de calme éveillé."

L'Art du calme intérieur Eckhart Tolle ed. J'ai lu 

Ce qui est désigné ici comme le chemin de la réussite est la connaissance et la réalisation de la Voie (Tao) de l'univers qui, en tant que loi parcourant le commencement et la fin, produit tous les phénomènes conditionnés par le temps. De la sorte, chaque degré atteint est en même temps la préparation du suivant, et le temps n'est plus un obstacle, mais le moyen qui permet la réalisation du possible. L'acte de la création a trouvé à s'exprimer dans les termes de « sublime » et de « réussite ». L'œuvre de conservation est maintenant montrée comme une actualisation et une différenciation continuelles de la forme. Elle se traduit par les deux expressions « favorisant », littéralement.  :« créant ce qui correspond à la nature » et « persévérant », littéralement. « juste et ferme ». « La marche du créateur modifie les êtres et leur donne forme, jusqu'à ce que chacun ait atteint sa juste nature, celle qui lui est destinée; il les conserve alors en conformité avec la grande harmonie. "
Yi-King

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire